Avant de repartir en campagne, et sans être devenu moi-même un versificateur, j’ai amusé mes compagnons avec cette fable qui a été lue, c’est le Moniteur qui l’écrit, à la séance de l’Institut impérial :
«Sans la pièce de bœuf, il n’est point de dîné
Combien, en fait de bœuf, n’a-t-on point raffiné :
En plus de cent façons je crois qu’il s’accommode
L’un veut qu’en miroton le bœuf soit mitonné
Moi j’aime le bœuf à la mode
Le bœuf grillé en Espagne, en Allemagne il bout
A la Chine en France partout…»
Nous avons ri de ces messieurs de Paris… avant de regagner nos paillasses sales avec dans nos rêves cette nuit là les doux fumets de bœuf mitonné, bœuf grillé et bœuf bouilli…

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