11.8.11

En ce mois d’août de 1811 d’il y a deux cents ans, cela fait plusieurs mois que j’ai déserté. Je ne sais plus bien pourquoi, le mal du pays, l’envie de revoir ma promise, ou bien les premiers bruits annonciateurs d’une campagne en Russie. A l’époque, le 21ème de ligne que j’avais rejoint en février 1807 à Juliers en Rhénanie, tenait garnison à Madgebourg…

1 commentaire:

  1. Bonjour
    Je viens de lire votre aventure narrée par votre lointaine cousine, je pense d'ailleurs que vous pourriez lui suggérer à l'occasion d'en faire un livre, et oui pourquoi pas !
    Ce qui m'a amené à lire votre histoire est que cela se passe en Lituanie. Savez vous non bien sur vous ne pouvez pas savoir,qu'il n'y a pas qu'à Vilnius que des soldats se sont arrêtés.
    En effet, je suis allée plusieurs fois en Lituanie et la première fois des villageois qui voyaient des Français pour la première fois ont tenu absolument à nous emmener en pleine campagne à un endroit où des soldats revenant de la retraite de Russie se sont arrêtés pour toujours. Par la suite j'ai appris que parfois des paysans trouvaient ci et là des ossements en labourant leurs champs.
    Ossements des vos compagnons ?!
    Malgré le fait que vous n'ayez pas eu de descendance, vous n'êtes pas tombé dans l'oubli, vous avez une famille qui a toujours pensé à vous dont votre cousine qui a fait un grand et laborieux travail de recherches!
    A bientôt peut être!
    Brigitte
    PS: Je ne sais pas si je dois vous le dire ou non, mais les Russes aussi se souviennent de la « grande armée »bon d’accord ils sont ironiques, mais l’essntiel est de ne pas avoir été oublié… ! En effet, je suis allée aussi à St-Pétersbourg et savez vous ce que disent les Pétersbourgeois depuis ce temps là lorsque quelqu'un à froid? ils ricanent en disant: "on dirait un Français!",lorsqu'ils ont froids? "brrr je grelotte comme un Français!"

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